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UN POINT DE DEAL EN CENTRE-VILLE DE TRANS-EN-PROVENCE : L'OCCUPATION CITOYENNE POUR LUTTER CONTRE LE TRAFIC DE DROGUE ?


Monsieur le Rédacteur en chef, ou administrateur du blog "Transian Citoyen",


Je connais votre intégrité et l'efficacité de votre action dans d'autres lieux, où vous avez fait tomber des montagnes, comme l'affaire des détournements de fonds publics à Hénin-Beaumont. Vous dénoncez, à juste titre, les accidents récurrents au rond-point Gamlitz à l'entrée de notre village, car oui, je continue de considérer Trans-en-Provence comme un village. Vous pointez également du doigt, avec pertinence, l'absurdité des Points d'Apport Volontaire des ordures ménagères – un aveuglement collectif, un contresens économique, écologique et financier qui dilue la responsabilité citoyenne. Une monstruosité de gestion !

Mais alors, pourquoi ce silence assourdissant concernant le trafic de stupéfiants dans notre commune ?


On connaissait déjà, et on connaît toujours, ces scooters ou motos, points de livraison discrets mais visibles pour les clients avertis, stationnés route des Arcs, route du Plan, ou ailleurs. Invisibles, semble-t-il, pour la police pourtant informée, notamment par nos soins ! Le ver est dans la pomme, et il ronge notre tranquillité depuis trop longtemps.

Mais aujourd'hui, la gangrène se propage au cœur même de notre village. C'est au centre-ville que ce "commerce illégal" – pour reprendre un euphémisme – s'étale au grand jour. Tout le monde en parle. Mais personne n'agit.

Nous avons voulu discrètement nous rendre compte de visu. Première déception : peu de volontaires. Ces "grandes gueules" qui dénoncent, tels des moulins à vent, l'incapacité des élus ou des pouvoirs publics à agir, ont vite trouvé des arguments pour justifier ce qu'il faut bien appeler leur lâcheté.


Laissons ces "Don Quichotte patriotes" continuer à rêver de conquête du pouvoir ; pour eux, la sécurité n'est qu'un slogan. Eux qui donnent des leçons de probité et détournent sans scrupule l'argent public, en poussant des cris d'orfraie contre la justice !


Sur place, nous avons constaté un mode opératoire bien rodé : des voitures arrivent, un rideau se lève, la lumière s'allume. Un guetteur s'installe à la fontaine de la place de l'Hôtel de Ville, et l'activité clandestine se développe, se prolongeant très tard dans la nuit.


Ce que nous avons vu, chacun peut le voir. Ne stigmatisons pas facilement nos représentants. On connaît le désarroi des élus, notamment des maires, souvent dépourvus de pouvoir réel pour lutter contre ce fléau. On connaît les moyens insuffisants de la police ou de la justice. Mais cela ne justifie en rien l'inaction !


Alors, n'est-ce pas le moment pour le citoyen d'agir ? Ce sont eux qui ont chassé la mafia de Sicile face à l'impuissance des pouvoirs publics. L'histoire nous a montré que la mobilisation citoyenne peut être une force redoutable.


Que pouvons-nous faire ? L'heure est à l'action citoyenne !


Face à cette situation, il est peut-être temps de considérer la mise en place de patrouilles citoyennes de sécurité. L'objectif n'est pas de se substituer aux forces de l'ordre, mais de les soutenir, de créer une dissuasion visible, de collecter des informations précieuses et, surtout, de montrer aux trafiquants et à leurs clients que notre village ne se laissera pas faire !


Voici quelques exemples d'actions de patrouilles citoyennes qui ont fait leurs preuves ailleurs :


  • Marches exploratoires nocturnes : Organiser des marches régulières, en groupe, dans les zones identifiées. L'objectif n'est pas la confrontation, mais la visibilité. La présence de citoyens attentifs peut perturber les activités illégales et rassurer les habitants.


  • "Voisins Vigilants" renforcés : Développer le concept des Voisins Vigilants en l'étendant spécifiquement à la surveillance des points de deal. Cela implique une communication structurée entre voisins pour signaler les activités suspectes aux autorités compétentes, avec des consignes claires pour ne pas se mettre en danger.


  • Collecte de preuves : Sans intervention directe, les patrouilles citoyennes peuvent documenter discrètement les allées et venues (sans filmer les visages), les plaques d'immatriculation, les horaires des trafics. Ces informations peuvent ensuite être transmises de manière anonyme et structurée aux forces de l'ordre pour les aider dans leurs enquêtes.


  • Actions de sensibilisation : Organiser des distributions de tracts dans les quartiers touchés, des réunions d'information pour sensibiliser la population aux dangers de la drogue et à l'importance de signaler les trafics.


  • Nettoyage de l'espace public : Si des lieux sont visiblement dégradés ou utilisés pour le trafic (seringues, déchets liés à la consommation), des actions de nettoyage citoyen peuvent rendre ces espaces moins propices aux activités illégales et les réinvestir symboliquement.


Il ne s'agit pas de jouer aux justiciers, mais de démontrer notre détermination collective. De montrer du doigt non seulement les trafiquants, mais aussi et surtout leurs clients, qui alimentent ce fléau.

Allons-nous continuer à subir, ou allons-nous enfin nous lever pour protéger notre village, nos enfants et notre avenir ? La sécurité de Trans-en-Provence est l'affaire de tous !

Qu'en pensez-vous ? Êtes-vous prêt à vous joindre à cette mobilisation citoyenne pour la sécurité de notre village ?


Yvon B

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