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La coûteuse représentation des citoyens : syndicats, CESE, Parlement... l'addition s'alourdit


Bonjour

J'habite Trans-en-Provence depuis cinq années au Perical. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre article sur la maitrise financière et la pression fiscale réalisée par l'équipe municipale conduite par notre maire Alain Caymaris. J'ai laissé un commentaire pour le féliciter mais aussi élargir le débat sur les économies exigées des Français, injustement parfois comme pour les retraités. Pas publiés ! Je vous transmets donc mes observations.


NDLR : merci pour votre participation à ce site d'information citoyenne. Votre commentaire, comme indiqué dans notre réponse à votre mail n'a pas été repris, car vous n'aviez pas valider votre inscription. Cordialement








"Moins d'adhérents pour les syndicats, mais des fonds publics en hausse : un paradoxe qui interroge sur le financement du dialogue social. Les récents résultats des élections professionnelles (2021-2024) ont confirmé la hiérarchie des principaux syndicats du privé (CFDT, CGT, FO), un scrutin essentiel pour leur représentativité et l'accès à des subventions substantielles.




En 2023, ce sont ainsi 147,2 millions d'euros qui ont été versés aux organisations syndicales et patronales via l'Association de gestion du Fonds paritaire national (AGFPN) pour financer le « dialogue social ». Un système, issu de la loi de 2014, qui assure une manne financière croissante aux syndicats, même en cas de recul électoral, comme l'illustre l'exemple de la CGT. Cette perfusion publique permet de compenser une érosion significative du nombre d'adhérents cotisants.


Au-delà de cette aide directe, le coût de la représentation des intérêts des citoyens ne s'arrête pas aux seules organisations syndicales. De nombreux syndicats bénéficient également de la présence de permanents au sein d'organismes paritaires (CAF, URSSAF, Sécurité Sociale) et de comités d'entreprise de grandes entreprises publiques (EDF, SNCF), dont le financement est assuré, en partie ou en totalité, par ces structures.


À ce coût, il convient d'ajouter celui du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Cette assemblée consultative, composée de représentants de la société civile, représente un budget de fonctionnement non négligeable pour les contribuables ( en 2023 : 46,8 millions d'euros). Si son rôle de conseil auprès du gouvernement et du Parlement est indéniable, sa pertinence et son coût sont régulièrement sujets à débat, particulièrement dans un contexte où des efforts budgétaires sont demandés à la population.


Dans une perspective plus large, la question du coût de la représentation citoyenne pourrait légitimement s'étendre au fonctionnement du Parlement lui-même. Le train de vie des députés et des sénateurs, incluant leurs rémunérations, leurs avantages et les dépenses liées à leur activité, représente également une charge pour les finances publiques. Si la démocratie a un prix, la légitimité et la transparence de ces dépenses sont des sujets de préoccupation constants pour la société civile.


Alors que les contribuables sont appelés à la rigueur, une réflexion sur l'optimisation du coût de l'ensemble des structures de représentation des citoyens semble opportune. Qu'il s'agisse du financement des organisations syndicales, du fonctionnement du CESE ou des dépenses liées à l'activité parlementaire, une plus grande transparence et une évaluation de l'efficacité de ces dispositifs pourraient répondre aux attentes d'une société civile soucieuse de la gestion des deniers publics."


SC





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