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SUEUR DU PEUPLE, FRAICHEUR DES SERVEURS : PETITE LEÇON D'ECOLOGIE A GÉOMETRIE VARIABLE.

Nos grands prêtres de l'écolo-politique, jamais en panne d'un bouc émissaire quand le thermomètre s'affole, ont encore frappé. En pleine canicule, le nouveau commandement est tombé : tu ne climatiseras point ton humble demeure. Un conseil plein de bon sens, sans doute murmuré par notre Président depuis le confort d'un bureau Élyséen qu'on imagine aussi frais qu'un mois de novembre.


Poussons leur logique jusqu'au bout ! Et si, dans un élan de cohérence, on suggérait de débrancher la clim' de leurs data centers chéris ? Le black-out numérique qui s'ensuivrait aurait un avantage immense : nous offrir un silence divin, une trêve bienvenue loin des éléments de langage infantilisants que nos dirigeants déversent en boucle sur les réseaux sociaux.


Mais trêve de rêverie, on ne touche pas aux dogmes. Mieux vaut taxer et culpabiliser le quidam. Tenez, prenez le commerce en ligne, ce temple sacré de la consommation. Qui oserait calculer l'empreinte carbone de mon modeste colis de 3,5 kg, commandé ce mardi près de Bordeaux ? Pour voyager de la Gironde au Var, la logique voudrait qu'il emprunte l'A62. Que nenni ! C'eût été trop simple, trop… polluant sans doute ?

Mon paquet, tel un grand voyageur, a préféré un itinéraire plus exotique : un petit tour par les aéroports de Bordeaux, Roissy, puis une escale à Cologne en Allemagne (pour la saucisse-frites ?), avant de redescendre vers Marseille. Le plus savoureux ?


Cette odyssée en "livraison 24h" n'est toujours pas terminée. Où est mon colis ? Son existence relève désormais de la physique quantique : il est à la fois partout et nulle part, dans un entrepôt allemand, sur une aire d'autoroute ou peut-être en train de finir le jeu des 7 erreurs sur sa propre étiquette.


JFL




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