TRANS-EN-PROVENCE : GUY AU SAXO… OU L'ART DE LA FAUSSE NOTE SILENCIEUSE

 

 

Trans-en-Provence, dimanche 13 juillet. Il est 10h tapantes, le soleil chauffe les pavés, les tomates prennent des couleurs, et le marché bat son plein. Tout y est. Sauf… la musique.

L’affiche avait pourtant mis l’eau à la bouche et le swing dans les baskets :"Guy au saxo", annoncé fièrement pour un concert jazzy pendant le marché dominical. Un créneau en or, de 10h à 13h, Place de l’Hôtel de Ville. On s’attendait à du Coltrane sauce provençale, à du groove entre deux melons.

POUR EN SAVOIR PLUS ICI

Mais à l’heure dite ?Silence absolu. Pas l’ombre d’un saxophone. Même pas un soupir.

Un solo de silence

Les passants ont guetté, les curieux ont tendu l’oreille, les commerçants ont haussé les épaules. Quelques-uns ont cru à une performance expérimentale : "Le jazz muet" ? "Saxo imaginaire" ? Mais non. Juste… un bon vieux lapin collectif.

Aucune explication. Aucune annulation affichée. Une masterclass de la fausse note administrative.

Heureusement, Jean-Pierre était là pour relever le niveau

Pendant que le saxo se faisait discret, Jean-Pierre faisait swinguer les mots.

Car pendant que le saxo brillait par son absence, Jean-Pierre Chruszez, lui, était bel et bien présent au Bistro-Pastis, fidèle au poste pour sa dédicace apéro. Et quelle ambiance !

Convivialité décontractée, rires, échanges chaleureux autour d’un verre… Jean-Pierre, malgré une courte nuit (il avait quitté la place à une heure du matin après avoir applaudi les chanteurs du karaoké du Bar-Jo), affichait une forme olympique et une disponibilité exemplaire.

Lui, au moins, n’a pas soufflé dans le vide. Il a signé, souri, trinqué, discuté — bref, il a fait le show, sans micro ni partitions.

---

La morale de l’histoire ?

Parfois, un bon pastis vaut mieux qu’un mauvais saxophone.

À bon entendeur… et vivement la prochaine vraie note !

---