LA DETTE : UN MAL FRANÇAIS, DE VALERY GISCARD D'ESTAING A EMMANUEL MACRON
- transian citoyen
- 2 oct.
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Depuis Valéry Giscard d’Estaing, la dette publique française n’a cessé de croître, passant d’environ 15 % du PIB en 1974 à une estimation de 113,9 % du PIB en 2025.Chaque président a été confronté à des contextes économiques différents (chocs pétroliers, crises financières, mondialisation, Covid-19, guerre en Ukraine). La tendance reste néanmoins continue : augmentation de la dette, même si le rythme varie fortement selon les périodes.
Tableau récapitulatif de la dette publique française (1974-2025)
Président | Début mandat (% PIB) | Fin mandat (% PIB) | Progression (points) | Contexte principal |
Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) | ~15 % | ~20 % | +5 pts | Chocs pétroliers, inflation, chômage, investissements nucléaires et infrastructures |
François Mitterrand (1981-1995) | ~20 % | ~55 % | +35 pts | Relance, nationalisations, rigueur à partir de 1983, préparation de l’euro |
Jacques Chirac (1995-2007) | 55,5 % | 64,1 % | +9,1 pts | Croissance modérée, taux d’intérêts élevés, non-respect du pacte de stabilité européen |
Nicolas Sarkozy (2007-2012) | 64,1 % | 90,2 % | +26,1 pts | Crise financière mondiale 2008, plans de relance, sauvetage des banques |
François Hollande (2012-2017) | 90,2 % | 98,4 % | +8,2 pts | Croissance faible, chômage élevé, réformes fiscales, politique de l’offre |
Emmanuel Macron (2017-2025, estimation) | 98,4 % | 113,9 % | +15,5 pts | Covid-19, guerre en Ukraine, crise énergétique, forte intervention publique |
Les faits sont têtus.
C'est une vérité qu'il faut se répéter inlassablement, surtout à une époque où la politique semble s'éloigner de plus en plus du réel. Les extrêmes, qu'ils soient de droite ou de gauche, partagent cette dangereuse caractéristique : celle de rejeter les faits pour s'enfermer dans leurs idéologies.
Leur recette est rodée : promettre monts et merveilles, s'appuyer sur des propagandes démagogiques et populistes, et s'adresser à une partie de l'opinion publique qui, par manque de connaissances sur les réalités économiques, se laisse facilement séduire.
Pourtant, la vérité a été défendue par de grandes figures de notre histoire. Charles Péguy nous rappelait qu'il faut dire la vérité, "bêtement la vérité bête, ennuyeusement la vérité ennuyeuse, tristement la vérité triste". Le général de Gaulle, quant à lui, avait une formule plus lapidaire, mais tout aussi essentielle : "Il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités !"
Tout le reste n'est qu'illusion, mensonge et manipulation. Des manœuvres qui ne servent que des intérêts partisans et qui, au final, affaiblissent la France. Un pays déjà menacé par des puissances autoritaires qui la considèrent comme un obstacle à leurs ambitions impériales.
Aujourd'hui, plus que jamais, la France a besoin d'une politique ancrée dans le réel, qui ne cède pas aux mirages et qui ne trahit pas ses valeurs. Une politique qui n'a pas peur de la vérité, même quand elle dérange.
jpc








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