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PAIX PAR LA PAROLE OU PAR LA POIGNE : MACRON ET TRUMP À L’EPREUVE DU NOBEL


Le prix Nobel de la paix n’est pas un trophée de relations publiques. Il récompense des choix courageux, des actes qui rapprochent les peuples et désamorcent les conflits. En ce sens, mettre Emmanuel Macron et Donald Trump sur la même ligne de départ relève presque du paradoxe.



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MACRON, L’ARTISAN PATIENT


On peut reprocher à Emmanuel Macron ses hésitations, ses demi-mesures ou ses ambitions parfois plus grandes que ses résultats. Mais il demeure un adepte de la diplomatie lente, celle qui suppose de parler à ses adversaires, de maintenir un fil même fragile avec Moscou, de plaider pour que le climat et la coopération internationale restent au cœur de la stabilité mondiale. C’est une vision classique, parfois usée, mais en phase avec l’ADN du Nobel : dialoguer plutôt qu’imposer.


TRUMP, LA PAIX COMME MARCHE


Donald Trump, lui, conçoit la paix comme un deal : on obtient ce qu’on veut en imposant ses conditions. Les Accords d’Abraham sont indéniablement un succès diplomatique, mais ils relèvent plus de la géopolitique opportuniste que de la réconciliation profonde. Sa doctrine “America First” n’a jamais cherché à bâtir un ordre mondial équilibré : elle vise à garantir la suprématie américaine, quitte à déstabiliser d’autres acteurs.


DEUX MONDES IRRECONCILIABLES


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Le Nobel récompense l’effort collectif, la constance, la vision à long terme. Trump récompense… Trump.

Macron incarne une approche imparfaite mais conforme à la tradition du prix : celle d’un dirigeant qui croit encore aux institutions, aux sommets interminables et aux compromis pénibles mais nécessaires.

Trump incarne l’instantanéité, le coup de force, et la conviction que la paix est un privilège qu’on arrache, pas un équilibre qu’on construit.


Chez Macron, la paix se cultive ; chez Trump, elle se monnaye.


Elise M . Vidauban

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