LA FAILLITE DE L'UNIFORME : POLICE MUNICIPALE DE TRANS, 88% D'INÉFFICACITÉ ET UN "GROS PROBLÈME RELATIONNEL". VOTRE VILLE EST-ELLE LA PROCHAINE ?

Nous avons réalisé une consultation sur la perception de la police municipale de Trans-en-Provence par nos lecteurs (220 réponses). Précisons une nouvelle fois que cette consultation n'a rien d'un sondage qui respecte des règles strictes d'échantillonnage, etc... cele dit , à cette veille de élections municipales de mars 2026, une indication pertinente, pour les futures candidats.

À peine 18% de nos lecteurs sont satisfait globalement de la la police municipale un constat sévère mais qui se pondère quand on entre dans le détail.

Quels sont les domaines de faiblesse de notre police municipale ?

Gestion des incivilités, des nuissances sonores et des contrôles de vitesses sont les points les plus faibles de l'action de la police municipale transiane .

Ce que les lecteurs confirment en déclarant que la police municipale ne répond pas aux besoins des habitants.

Paradoxalement nos lecteurs estiment que les effectifs de la police municipale sont suffisants :

Mais des horaires pas adaptés à la réalité du terrain !

Avec un souhait fortement exprimé d'une présence de nuit.

UN SÉRIEUX PROBLÈME RELATIONNEL

75% de nos lecteurs ont eu un contact direct avec la police municipale et qualifie de peu satifaisante (37%) et même mauvaise (18%) cette relation

Dont la réactivité est des plus médiocre pour utiliser un euphémisme '88%) !

UNE CONCLUSION SAISISSANTE : L'URGENCE D'UNE REFONTE

JPC

Le verdict de cette consultation est sans appel et constitue un signal fort, voire une sonnette d'alarme, à l'approche des élections municipales de mars 2026. L'insatisfaction globale (à peine 18% de lecteurs satisfaits) révèle une déconnexion profonde entre les missions perçues de la Police Municipale de Trans-en-Provence et les besoins réels des Transians.

La ville a visiblement une police qui tourne à vide : elle dispose d'effectifs jugés suffisants, mais dont les horaires inadaptés (notamment l'absence la nuit) et le manque de réactivité (88% la jugeant médiocre) la rendent inefficace face aux préoccupations majeures : incivilités, nuisances nocturnes et stationnement.

Plus préoccupant encore est le fossé relationnel souligné par la majorité de nos lecteurs. Avec plus de la moitié des contacts directs jugés insatisfaisants ou mauvais, le problème va au-delà des moyens : il touche à la qualité de l'interaction et à la confiance entre la police et les citoyens.

Pour les futurs candidats, le message est clair : la priorité n'est pas d'augmenter les effectifs, mais de réformer en profondeur l'opérationnalité et l'approche citoyenne de la Police Municipale. Il est urgent de faire correspondre l'uniforme aux attentes du terrain, en privilégiant la présence visible, la réactivité et un service de proximité respectueux et efficace. Trans-en-Provence a besoin d'une police qui agit sur les maux quotidiens, pas seulement d'une police qui existe sur le papier.

L'équipe d'Alain Caymaris a bien conscience de ce décalage. C'est pourquoi le maire a voulu frapper fort avec la création d'un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD).

Dans ce cadre partenarial les missions de la police municipale vont être redéfinies autour de quatre thématiques correspondant aux aspirations des Transians. Voir ci-dessus .

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