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L’Éternel Ballet de la Justice et de la Politique : Quelques Constats Amusés

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Ah, la justice ! Ce lieu sacré où, dit-on, la sérénité devrait régner, loin des tracas et des coups de menton de la vie politique. Pourtant, dès qu’un verdict tombe sur une figure un peu trop célèbre, le rideau se lève et la comédie recommence.


Acte I : Les Amnésiques du Prétoire


Nous avons d’abord les Donneurs de Leçons d’hier. Pendant des années, ils nous ont assénés le célèbre : « On ne commente pas les décisions de justice ! » une formule solennelle, martelée comme un article de foi. Mais magie de la mémoire sélective ! Dès que le résultat leur est défavorable, voilà que la sérénité s'évapore. On découvre alors que le commentaire n'est pas interdit, il est juste... conditionnel. La mémoire est décidément une chose bien courte chez ceux qui excellent dans l’art de la posture républicaine.


Acte II : Les Partisans de la Réciprocité


Passons ensuite à l’acrobatie favorite : discréditer l'institution. On assiste au chœur habituel des accusateurs : la justice est « partisane », « politique », ou « aux ordres ». Étrangement, ces hurlements proviennent souvent des mêmes qui, quelques années plus tôt, applaudissaient des deux mains une décision similaire visant leurs adversaires. Ce sont ces mêmes cris, lancés à pleins poumons, qui minent insidieusement la confiance des citoyens. On oublie au passage un détail technique : la justice se contente, dans l'immense majorité des cas, d'appliquer les lois votées par nos chers Parlementaires, élus au nom du peuple français. La prochaine fois, hurlons contre le Code pénal, ce sera plus honnête.


Acte III : Le Mythe de l'Acharnement




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CLUB DES SUPPORTERS DE NICOLAS SARKOZY


Enfin, concentrons-nous sur notre ex-Président, dont le cas commence à ressembler à une longue saga télévisée (cinquième saison, tout de même !). Le procès en question nous offre le clou du spectacle. L'accusation portait sur quatre malversations présumées, mais la justice en a écarté... trois ! Elle n'a prononcé qu'une seule condamnation.

Question ironique : Si l'institution est véritablement « politique » et déterminée à abattre l'accusé, pourquoi se donner la peine d'être si nuancée et de le relaxer sur les trois quarts des chefs d'accusation ? Franchement, pour une justice partisane, c'est un travail bâclé ! On imagine les procureurs politiques se gratter la tête : « Zut, il fallait le condamner sur tout, pas faire preuve de ce sens de la nuance qui discrédite totalement notre acharnement ! »

Comme quoi, même dans les affaires les plus sensibles, la réalité est souvent plus complexe – et moins spectaculaire – que les indignations de circonstance.


Sophie Trans-en-Provence

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