L’Éternel Ballet de la Justice et de la Politique : Quelques Constats Amusés
- transian citoyen
- 29 sept.
- 2 min de lecture

Ah, la justice ! Ce lieu sacré où, dit-on, la sérénité devrait régner, loin des tracas et des coups de menton de la vie politique. Pourtant, dès qu’un verdict tombe sur une figure un peu trop célèbre, le rideau se lève et la comédie recommence.
Acte I : Les Amnésiques du Prétoire
Nous avons d’abord les Donneurs de Leçons d’hier. Pendant des années, ils nous ont assénés le célèbre : « On ne commente pas les décisions de justice ! » une formule solennelle, martelée comme un article de foi. Mais magie de la mémoire sélective ! Dès que le résultat leur est défavorable, voilà que la sérénité s'évapore. On découvre alors que le commentaire n'est pas interdit, il est juste... conditionnel. La mémoire est décidément une chose bien courte chez ceux qui excellent dans l’art de la posture républicaine.
Acte II : Les Partisans de la Réciprocité
Passons ensuite à l’acrobatie favorite : discréditer l'institution. On assiste au chœur habituel des accusateurs : la justice est « partisane », « politique », ou « aux ordres ». Étrangement, ces hurlements proviennent souvent des mêmes qui, quelques années plus tôt, applaudissaient des deux mains une décision similaire visant leurs adversaires. Ce sont ces mêmes cris, lancés à pleins poumons, qui minent insidieusement la confiance des citoyens. On oublie au passage un détail technique : la justice se contente, dans l'immense majorité des cas, d'appliquer les lois votées par nos chers Parlementaires, élus au nom du peuple français. La prochaine fois, hurlons contre le Code pénal, ce sera plus honnête.
Acte III : Le Mythe de l'Acharnement









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