KAFKA DRACÉNIE REFUSE DE SUBVENTIONNER LE SALON DU LIVRE ET DE LA CONVIVIALITÉ DE TRANS-EN-PROVENCE. ÉPISODE 1: UN SILENCE MÉPRISANT…
- transian citoyen
- 17 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 août

Quand une petite association culturelle remplit consciencieusement un dossier de subvention destiné à l'agglo Dracénie pour… 500 € — oui, 500 malheureux euros — afin d’acheter des tonnelles pour abriter des auteurs, on pourrait s’attendre à un minimum de considération. Surtout dans une collectivité qui, sur le papier, proclame haut et fort son attachement à la culture, au territoire, à l’engagement citoyen.
Mais non.
Nous avons appris que l’association Var 4C, co-organisatrice avec la ville de Trans-en-Provence du Salon du Livre et de la Convivialité, a eu l’audace de demander… 500 €. Oui, 500 malheureux euros à l’agglomération de la Dracénie pour acheter des tonnelles. Pas pour faire la fête. Pour abriter des auteurs. Soutenir la culture. Le lien social. La lecture.
L'examen du dossier que nous avons pu nous procurer révèle sans ambiguïté qu'il est complet, fourni, méticuleux. Chaque pièce demandée jointe avec un soin quasi bureaucratique. Sans doute des heures de bénévolat passées à le monter, pour une aide qui, calculée au coût horaire du SMIC, coûte plus à préparer qu’elle ne rapporterait.
Et puis… la réponse tombe. Par mail. Lapidaire.

UN CONTEXTE BUDGÉTAIRE DIFFICILE ; TU PARLES ...
Il paraît que les caisses sont vides. Mais ce même exécutif communautaire n’a-t-il pas littéralement brûlé des millions d’euros avec le fiasco du Pôle de transition environnementale ? Un projet vidé de sa substance, abandonné dans des conditions plus que douteuses (lire ICI), pour des raisons purement électoralistes.
On comprend : pas question de froisser les électeurs draguignanais avant 2026. Surtout pas en leur imposant un projet qu’ils ne comprennent pas ou qu’on leur a mal expliqué. Alors on annule tout, on jette à la benne, et on espère que tout le monde oubliera d’ici là.
Et pour camoufler l’embarras, on serre la vis sur les petites associations qui, elles, créent du lien, du concret ?
SILENCE RADIO ET MEPRIS ASSUME
Nous avons rencontrés les membres du Conseil d’administration de Var 4C . Incrédules, ils nous apprennent qu'ils ont mandaté leur président pour obtenir des éclaircissements.
Une demande simple, respectueuse, adressée à une collectivité publique, dans un esprit constructif :










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