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ESTHER LABRUNE : UNE PLUME HANTEE PAR L’HISTOIRE, ENTRE ENQUETE ET ESOTERISME

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Autrice de polar historique et passeuse de mémoire romanesque.

Derrière les pages sombres et érudites de La Lettre du Philosophe ou La Prophétie des morts Antiques, on découvre une autrice passionnée, profondément habitée par l’Histoire, le mystère, et le pouvoir des récits. Esther Labrune, c’est une plume née dans les bibliothèques, façonnée par les archives, et inspirée par ces lieux de silence et de secrets où sommeillent les voix du passé


Votre parcours d’autrice semble très lié à l’Histoire…

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Depuis l’adolescence, l’Histoire et le roman policier m’accompagnent comme des compagnons de route. Très tôt, j’ai envisagé une carrière d’archiviste – les vieux papiers, les manuscrits oubliés, les bibliothèques aux rayonnages sans fin… tout cela me fascinait. Je n’ai jamais quitté cet univers : il nourrit mon imaginaire.

De ces inspirations est né mon premier roman, La Lettre du Philosophe, un polar mystérieux où les couches du passé se mêlent au présent comme les strates d’un site archéologique. J’aime explorer les zones grises de la mémoire collective, interroger les non-dits de l’Histoire. Mon second roman, La Prophétie des morts antiques, prolonge cette quête : il tisse un récit à la croisée des époques, où la vérité se révèle par fragments, comme les vestiges qu’on exhume peu à peu.


Vous êtes très engagée dans la vie littéraire locale, notamment avec l’association VAR 4C. D’où vient cette implication ?

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J’ai eu la chance de participer à la toute première édition du Salon du Livre et de la Convivialité de Trans-en-Provence en 2024. Ce fut un moment précieux : de véritables échanges avec les lecteurs, une équipe d’auteurs sincèrement investis, et surtout, une atmosphère chaleureuse et vivante, fidèle à ce que promettait le nom de l’événement.

Cette expérience m’a donné envie de m’engager plus activement. J’ai donc rejoint le bureau de l’association VAR 4C, co-organisatrice du salon aux côtés de la commune. Pour moi, c’était une première : entrer dans les coulisses d’un salon pensé par des auteurs, pour des auteurs. Et je peux le dire aujourd’hui : j’y ai trouvé une énergie collective enthousiasmante, et cette convivialité humaine — mélange de gouaille provençale et d’esprit ch’timi — qui donne tout son sens à notre démarche.


Votre dernier roman est lié au tarot de Marseille. Vous avez même initié une conférence sur ce sujet ?

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Oui, et c’est un projet qui me tient particulièrement à cœur. Mon nouveau roman, La Prophétie des morts antiques, est construit autour des arcanes majeurs du tarot de Marseille. Chaque chapitre s’inspire d’une carte, vue comme un archétype narratif. Pour écrire cette structure symbolique, je me suis plongée dans l’univers du tarot, et j’ai eu la chance de rencontrer Gaëtan, tarologue passionné (alias @lectureobscure sur Instagram), qui anime régulièrement des ateliers à la Librairie Lo Païs à Draguignan.


Sa lecture du tarot m’a apporté un éclairage précieux pour nourrir mon intrigue. Nous avons donc eu envie de prolonger ces échanges à travers une conférence commune, où nous explorerons comment le tarot peut devenir une véritable boîte à outils pour les écrivains. Ensemble, nous montrerons comment les tirages, les symboles et les archétypes peuvent aider à construire une trame romanesque, ou révéler les zones d’ombre d’un personnage.


Votre dernier roman en quelques mots ?

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Dans La Prophétie des morts antiques, tout commence par la découverte d’un jeune chercheur assassiné sur un site antique à Arles. Mathilde Rizzi, ancienne professeure d’université hantée par un drame personnel, s’est reconvertie en détective privée. Très vite, son enquête la confronte à des signes obscurs : des tirages de tarot étrangement justes, des dieux oubliés, des cultes étouffés par l’Histoire officielle.


Guidée par les arcanes, Mathilde remonte le fil d’une prophétie interdite, à travers les siècles et les strates de mémoire. Chaque indice l’arrache un peu plus à ses propres blessures. Phanès, divinité antique de lumière et de chaos, devient le cœur du mystère. Plus l’enquête avance, plus le passé murmure… et les morts antiques se réveillent.


On vous retrouvera bientôt à Trans-en-Provence ?

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Oui, avec joie ! Le 13 juillet 2025, je participerai à l’apéro-dédicace de Jean-Pierre Chruszez au Bistro-Pastis, un lieu qui fait partie intégrante de son roman Meurtres à Trans-en-Provence. C’est un très beau moment en perspective — une heure de polar, de pastis et de partage, entre littérature et personnages bien vivants (et parfois un peu fictionnels !).


Et surtout, ce sera une belle introduction au Salon du Livre de Trans-en-Provence, qui revient le 30 août 2025, avec un invité d’honneur de renom international (chut… le mystère reste entier). J’y serai bien sûr présente, avec toute l’équipe, pour faire rayonner encore cette belle dynamique littéraire.

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