LA DRACÉNIE DÉCROCHE UN LABEL "D’ART ET D’HISTOIRE"… MAIS REFUSE TOUJOURS LE RÔLE DE FIGURANT À 500 €
- transian citoyen
- 30 sept.
- 3 min de lecture

La Dracénie, désormais sacrée “Pays d’Art et d’Histoire”, s’offre les projecteurs : discours enflammés, subventions à six chiffres et promesses de transmission culturelle à foison. Bref, tapis rouge déroulé, sourires figés et bientôt un Centre d’interprétation du patrimoine qui pourrait presque concurrencer Disneyland, version pierres sèches.

C'est possible !
Si vous avez le sentiment de passer votre vie à travailler pour gagner un salaire que vos factures et vos dépenses mensuelles font fondre comme neige au soleil, alors vous n'êtes pas les seuls ! C'est ce que ressentait Björn Duval qui voyait, année après année, son niveau de vie diminuer tandis que son salaire restait le même. En 2010, Björn décide de changer de mode de vie et d'apprendre à se passer d'argent pour assurer ses besoins vitaux.
Ses premiers pas vers l'autosuffisance, Björn nous en dévoile toutes les étapes et les techniques dans ce guide pratique richement illustré de photographies, dessins et schémas.


Mais attention, scénario à rebondissements : la même agglomération, qui se rêve en star mondiale de la Culture, a récemment refusé d’aider à hauteur de 500 € un salon du livre et de la convivialité.
Motif ? De mystérieux “critères de développement durable”. Interrogé sur ces critères, le président a préféré endosser le rôle du cinéma muet. Pas de réponse, pas de script : rideau.
Pays d’Art et d’Histoire ? Plutôt “Pays d’Arrogance et de Silence”. Kafka applaudit depuis sa tombe.
Ainsi va la Dracénie : prête à décrocher l’Oscar de la mise en scène patrimoniale, mais toujours fauchée quand il s’agit de financer une modeste page littéraire. À ce rythme, ce n’est plus une politique culturelle, mais une culture de l’absurde.
Alors, rendez-vous l’an prochain sur la Croisette : la Dracénie pourrait bien rafler la Palme d’or… dans la catégorie “meilleure interprétation kafkaïenne par une collectivité territoriale”.
100 000 € pour les vieilles pierres, 0 € pour les livres vivants : bienvenue en Dracénie, où la culture se conserve sous vide. Oscar de l’absurde : la Dracénie, star du patrimoine, figurante de la culture vivante.
ET POURTANT...MERCI MONSIEUR LE PRÉSIDENT
Chers co-organisateurs, chers sorciers du Salon du Livre et de la Convivialité,
Accrochez-vous bien ! Le Président Renaud MUSELIER nous félicite pour l'organisation de notre Salon.
Apparemment, notre talent, notre engagement et l'ambiance qu'on met à Trans-en-Provence ont réussi à traverser les Alpes et la Côte pour atterrir directement sur son bureau. Il parle de nous en termes comme "légitime hommage", "succès" et "patrimoine culturel valorisé".
Il cite aussi notre capacité à "favoriser les échanges", à "cultiver la culture accessible à tous" et, tenez-vous bien, notre "dévouement constant". (J'ai vérifié : ce n'est pas un poisson d'avril en septembre).
En gros, on est officiellement les stars du livre et de la convivialité ! Préparez les lunettes de soleil et les autographes. Sans blague, cette reconnaissance est la vôtre.
Un immense BRAVO à tous pour avoir fait de ce Salon un événement si rayonnant qu'il a illuminé tout Marseille. C'est grâce à vos efforts collectifs que nous sommes désormais une référence régionale. On peut se targuer d'avoir fait un boulot monstre... et d'avoir été remarqués !
Maintenant, la pression est là pour faire encore mieux l'année prochaine. (Mais on a le droit de fêter ça d'abord !)
L'intégrale de la lettre ci-jointe pour briller en société.
Amitiés et fierté !
Votre Président fier (et un peu ébloui par tant de reconnaissance).
JP CHRUSZEZ









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