DRAGUIGNAN–TRANS-EN-PROVENCE : LE COMMISSARIAT INTENSIFIE LA LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE DROGUE, MAIS LA JUSTICE DÉÇOIT
- transian citoyen
- 7 oct.
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Le commissariat de Draguignan–Trans-en-Provence connaît un véritable renouveau. Depuis quelques mois, les opérations s’enchaînent : filatures, perquisitions, interpellations… Les équipes multiplient les initiatives pour freiner un trafic de stupéfiants qui gangrène le quotidien jusque dans les quartiers les plus tranquilles.

Ce dynamisme coïncide avec l’arrivée du commissaire Louis Wintrebert, dont l’énergie et la volonté de proximité semblent avoir donné un souffle nouveau aux effectifs. Les habitants saluent cette présence renforcée, cette réactivité visible et cette détermination affichée à ne pas laisser le terrain aux trafiquants. Pour beaucoup, cette mobilisation redonne confiance dans la capacité de l’État à protéger les citoyens.
Mais le contraste est frappant une fois les prévenus devant la justice. Trop souvent, les peines prononcées se révèlent légères : rappels à la loi, sursis, condamnations symboliques… Des sanctions qui paraissent en décalage avec les attentes d’une population excédée, et surtout avec les efforts intenses déployés par les policiers. Certains y voient même, malgré eux, un encouragement implicite à poursuivre les trafics.
Dans ce bras de fer permanent entre forces de l’ordre et réseaux de stupéfiants, le commissariat avance avec détermination. Mais une question demeure : sans sanctions réellement dissuasives, le combat des policiers ne risque-t-il pas de se transformer en éternelle partie perdue d’avance ? Ne risque-t-il pas de se transformer en Sisyphe des temps modernes ?
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