AGGLO "DRACÉNIE" : DÉCHETTERIES FERMÉES, NEURONES AUSSI ?"
- transian citoyen
- il y a 2 jours
- 2 min de lecture

Ah, la Dracénie ! Ses collines, son soleil... et ses déchetteries façon parcours du combattant. Un territoire de 23 communes où l’on a su élever l’absurde au rang d’art public. Un chef-d'œuvre de logistique inversée, où le citoyen, muni de ses sacs de gravats de 30 kilos, découvre avec émotion qu’il va devoir les lancer à plus de 2 mètres de haut. Sans escabeau. Sans rampe. Sans pitié.
Car oui, ici, on aime la simplicité : pas d’échelle, pas de plateforme, pas même un petit mot gentil. Juste une benne, un mur, et ton dos qui souffre. Kafka aurait adoré.
Et quand, à force d’entraînements secrets dans ton jardin, tu es enfin prêt à affronter la déchetterie de l’absurde, voilà que les horaires changent. Sans prévenir. L'été arrive, le soleil tape, mais la barrière reste baissée. Tu avais pourtant un compte. Une adresse mail. Tu es inscrit. Tu fais partie du système. Mais pas un seul email pour t'informer du changement.

C’est beau, la technologie au service du citoyen.
"Créer un compte pour accéder aux déchetteries ? Oui. Envoyer un mail aux usagers ? Ah non, ce serait trop simple."
On pourrait croire que la déchetterie n’est que la partie émergée d’un iceberg administratif flottant dans une mer d’incompétence. Mais ce serait injuste. Car il faut le reconnaître : ils ont quand même un site Internet. Il faut juste penser à y aller chaque semaine, un peu comme on consulte la météo ou son horoscope, pour savoir si, aujourd’hui, on pourra jeter ses cartons.

PROPOSITION D'AMÉLIORATION ?

Monsieur Richard Strambio, président de la Dracénie Provence Verdon Agglomération, vous ne répondez ni aux courriers, ni aux remarques d’usagers — mais peut-être que, par miracle numérique, vous tomberez sur cet article entre deux réunions PowerPoint.
Parce qu’on se dit qu’un élu qui collecte des adresses mail pour accéder à une déchetterie pourrait, dans un élan de service public, songer à… les utiliser. Pour informer les usagers, par exemple. Une idée si logique qu’elle semble avoir été classée "non prioritaire" au fond d’un classeur à trois tiroirs, sous l’étiquette "Trop simple pour être envisagé".

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