TRANS-EN-PROVENCE : ON NE PEUT PLUS RENTRER CHEZ SOI EN PAIX : RÉVEILLEZ-VOUS !
- transian citoyen
- il y a 4 jours
- 3 min de lecture

C’est le genre de message que nous aurions préféré ne pas vous envoyer. Trans-en-Provence, vers 18 h 30, deux dames d’un certain âge rentrent tranquillement chez elles après leurs cours de danse en ligne. Rien d’extraordinaire, juste une soirée ordinaire dans une petite ville française. Sauf qu’à l’approche du virage de la place de l’Hôtel-de-Ville, leur véhicule se retrouve bloqué par une voiture laissée en travers de la chaussée. Une scène désormais tristement familière.
NOTRE ESPACE PUBLIC CONFISQUÉ : LE SILENCE N’EST PLUS UNE OPTION.
Elles patientent. Elles espèrent, peut-être naïvement, qu’un des individus présents — une poignée de silhouettes, certaines capuche rabattue, attitude bravache — daignera déplacer le véhicule. Rien ne bouge. L’inaction comme provocation.
Alors, un simple — et parfaitement légitime — petit coup de klaxon.Et là, l’orage éclate.
Une salve d’insultes, de noms d’oiseaux et de gestes obscènes. Une agressivité disproportionnée, instantanée, presque mécanique. Les deux femmes, terrorisées, finissent par s’extraire en roulant dangereusement sur le trottoir, juste pour fuir. Voilà où nous en sommes.
Et que l’on ne vienne pas nous resservir l’argument éculé des « jeux de jeunes ». Non. Il ne s’agit ni de jeux, ni de jeunesse. Il s’agit d’une prise d’otage de l’espace public, d’un renoncement organisé, d’une banalisation progressive de l’intimidation.
Et, pire encore, d’une forme de résignation que certains voudraient nous inculquer à coup de minimisations… voire de menaces. Menaces adréssées à notre directeur de publication sur lesquels nous reviendrons...
Faut-il céder ?Non. Mille fois non.
L’INSÉCURITÉ DU QUOTIDIEN : CE QUE NOUS ACCEPTONS SANS LE VOULOIR

Ces faits ne sortent pas de nulle part. Ils s'ajoutent à une longue liste d’incivilités qui se transforment peu à peu en micro-violences, puis en violences tout court.Un vélo arraché à une retraitée à Draguignan. Une infirmière insultée et poussée sur un parking à Hyères. Un adolescent frappé à Fréjus pour avoir… osé rappeler qu’un scooter roulait trop vite devant une école.
Tout cela, nous le voyons. Nous le vivons. Mais avons-nous fini par nous y habituer ? Peut-être. Et c’est précisément là que le danger devient systémique.
HEUREUSEMENT, IL EXISTE DES MODÈLES DE RÉSISTANCE CITOYENNE

Nous avions déjà évoqué la Sicile, où des collectifs civiques ont brisé des années d'emprise mafieuse en reprenant l'espace public et en refusant la loi du silence.Dans certaines villes américaines, des neighborhood watches structurées ont réussi à rétablir ordre et confiance sans tomber dans la violence ou la milice.
Et aujourd’hui, ce sont nos concitoyens corses qui nous démontrent, à leur manière, qu’une population unie, organisée et déterminée peut imposer que le respect revienne au centre du vivre-ensemble.
S’EN PRENDRE A DES PERSONNES AGEES… LA LIGNE ROUGE ABSOLUE
Qu’on s’attaque à deux femmes sans défense, simplement parce qu’elles gênent une posture d’occupation du territoire, c’est franchir une limite symbolique.Cela dit quelque chose de notre société : on teste la faiblesse collective, on vérifie jusqu’où va notre silence.
Alors non, nous ne devons plus avaler cela.Ni par peur.Ni par habitude.Ni parce qu’une partie de nos élites politiques a réduit la sécurité à un slogan électoral et à quelques effets d’annonce stériles.
LA RUE NE LEUR APPARTIENT PAS : REPRENONS-LA
Il est temps de s’organiser.
Pas dans la violence. Pas dans l'excès. Mais dans la mobilisation citoyenne, la vraie :
réseaux de vigilance entre habitants
signalements collectifs coordonnés
occupation positive de l’espace public
redynamisation des associations locales
présence solidaire dans les heures sensibles
demandes concertées auprès des autorités
Bref : reprendre notre place, celle que nous avons peu à peu abandonnée, convaincus que “cela ne valait pas la peine”.Eh bien si, cela en vaut la peine. Notre sécurité n’est pas négociable .
Notre dignité non plus.
JPC








La police qui ferme a 17h30😂😂
Merci pour vos articles.
Il faut du changement dans le village. Ça devient n’importe quoi.
Enfin un transian qui se bat pour sa commune bravo monsieur JPC je ne vous connais pas , ce n est que partie remise. On m a dit que c est vous le salon du livre? Enfin un vent nouveau et surtout courageux . Majorité et opposition même ADN de la soumission
Bravo, mille fois bravo ! Nous sommes derrière vous ne céder pas aux menaces. Merci JPC Une habitante du centre village