SAINT-TROPEZ : L'ADDITION BRULANTE DE L'IMPUNITE ! QUAND SUZETTE MET LE FEU... À LA JUSTICE ?
- transian citoyen
- 5 mai
- 2 min de lecture

Saint-Tropez, joyau de la Côte d'Azur, symbole de luxe et d'insouciance. Mais derrière la façade scintillante des yachts et des terrasses ensoleillées, une ombre persistante plane. L'affaire Claire, cette touriste brûlée au deuxième degré en août 2023 alors qu'elle dînait tranquillement au célèbre restaurant Sénéquier, glace le sang et soulève une indignation légitime.

Imaginez l'horreur : assise à la terrasse de cette institution vantée par son passé glorieux, Claire se retrouve soudainement engloutie par les flammes. Un serveur imprudent, maniant un réchaud pour une crêpe Suzette à quelques centimètres d'elle, transforme une paisible soirée en un cauchemar éveillé. Les hurlements, la douleur insoutenable, la sensation d'être aspergée d'acide… le récit de Claire est glaçant.
Certains témoins s'indignent de la réaction ahurissante du restaurant. Des tables renversées rapidement redressées, une famille mise à l'écart comme pour cacher l'incident aux autres clients. Un sentiment révoltant de dissimulation, d'un établissement plus soucieux de son image que du bien-être d'une cliente grièvement blessée.
Une mise à l'écart aussi pour pouvoir la soigner dans de bonnes conditions, et éviter un réaction de groupe incontrôlable pour d'autres.
Par contre le silence assourdissant de la justice inquiète plus d'un . Près de deux ans après les faits, l'enquête piétine au parquet de Draguignan. Aucune avancée significative, aucune explication tangible. Claire, marquée à jamais par des brûlures et un traumatisme psychologique profond, se sent abandonnée par un système censé la protéger.
Certains médias dénoncent la fumée nauséabonde du mépris dans cette affaire brulante. Non seulement la justice semble apathique, mais le restaurant Sénéquier n'a même pas daigné, semble-t-il, présenter des excuses à sa victime. Seule "mesure" concrète : la disparition lâche et opportuniste de la crêpe Suzette de la carte. Un geste cosmétique qui ne saurait masquer la profonde indifférence manifestée à l'égard de la souffrance endurée.
Pour l'avocat de Claire, cette affaire n'est pas un simple fait divers. Elle est le symptôme d'une arrogance potentielle, d'un sentiment d'impunité qui pourrait gangrener certains établissements privilégiés. Est-ce que le prestige d'un lieu doit le soustraire à ses responsabilités les plus élémentaires ? La justice doit se saisir de cette affaire avec la fermeté qu'elle requiert pour que Claire obtienne enfin réparation et que de tels incidents ne se reproduisent plus.
Il est temps que la lumière soit faite sur cette brûlure d'injustice. Saint-Tropez ne doit pas devenir le théâtre où les droits des victimes s'évaporent au soleil couchant. L'addition présentée à Claire était bien trop salée, et l'ardoise judiciaire ne doit plus rester vide.
Que Peut-On Apprendre de Cette Tragédie ?

Le cas de Claire n’est pas isolé. Chaque année, des accidents similaires se produisent dans des restaurants à travers le monde, souvent sans suites judiciaires. Cette réalité pousse à s’interroger : les clients sont-ils suffisamment protégés dans les lieux où ils viennent chercher du plaisir ?









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