TRANS-EN-PROVENCE : 163 KM/H AU LIEU DE 50… DEUX VITESSES DÉLIRANTES QUI RÉVÈLENT L’IMPUNITÉ SUR LA D1555
- transian citoyen
- 19 sept.
- 2 min de lecture
Dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 septembre, les policiers de Draguignan ont mené un contrôle de vitesse sur la départementale D1555, à hauteur du rond-point Bir Hakeim, à Trans-en-Provence. Les résultats donnent le vertige.
Un motard a été contrôlé à 163 km/h sur une portion urbaine limitée à 50 km/h. Quelques instants plus tard, un second motard a été enregistré à 130 km/h. Deux vitesses délirantes, qui ne relèvent plus de l’excès mais du mépris total des règles et de la vie des autres.

Leurs permis ont été immédiatement retirés, leurs engins envoyés en fourrière. Les deux hommes ont été convoqués dès le lendemain au commissariat pour audition et risquent jusqu’à six mois de suspension de permis.
Une banalité trop longtemps tolérée
Ces deux cas extrêmes frappent par leur absurdité. Mais les habitants de Trans-en-Provence savent qu’ils ne sont pas une exception. Sur la D555, les pointes de vitesse à 90, 100, parfois 120 km/h sont devenues une triste routine, en plein secteur urbanisé.
Ces flagrants délits ne sont pas l’arbre qui cache la forêt, mais bien l’évidence d’une forêt d’impunité. Car depuis des années, riverains et associations tirent la sonnette d’alarme, dénonçant un axe où la route se transforme chaque soir en piste de vitesse. Dans un silence assourdissant, ces alertes sont restées sans réponse durable.

Des contrôles enfin renforcés ?
Le lendemain, la police a réitéré son opération au même endroit : quatre nouvelles verbalisations pour des vitesses comprises entre 30 et 40 km/h au-dessus de la limite des 70 km/h appliquée un peu plus loin sur l’axe.« Nous envisageons d’effectuer davantage d’opérations », a déclaré le commissaire Louis Wintrebert.
Une annonce que l’on ne peut qu’accueillir favorablement. Mais la question demeure : fallait-il attendre des records à 163 km/h pour réagir ?
Jusqu’à quand fermer les yeux ?
Ce qui se joue sur la D 1555 n’est pas un simple fait divers mais une menace quotidienne. Chaque jour, des piétons, des familles, des travailleurs empruntent cette route devenue un couloir de non-droit, où certains roulent comme sur un circuit.
Ces contrôles étaient attendus. Ils sont nécessaires. Mais ils doivent désormais s’inscrire dans une action continue, visible et ferme. Car à 163 km/h au lieu de 50, on ne joue pas avec un compteur : on joue avec des vies. Jean-Pierre CHRUSZEZ Porte Parole du collectif Transian Citoyen








Commentaires