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LA DÉCHÈTERIE DE DRAGUIGNAN INVENTE LE "GRAVABALL" OU LE LANCER DE GRAVATS OLYMPIQUE

 


Le "gravatball vertical"






Draguignan, printemps 2025. Dans notre charmante sous-préfecture du Var, entre les chants des cigales et les papiers gras envolés, un sport de l’extrême est en train de naître : le "gravatball vertical".  Il fallait oser. À la déchèterie de Draguignan, c’est désormais chose faite : jeter ses gravats est devenu une discipline sportive à part entière. Et attention, pas de triche. Pas de petite rampe, pas de marche, pas même un petit escabeau. Non. Ici, on vise haut, très haut.


Le terrain ? La déchèterie. de Draguignan. Le matériel ? Des sacs de gravats bien lourds. L’objectif ? Les balancer, à bout de bras, dans une benne perchée à 1,50 mètre de haut, ( selon nos relevés non homologués,) sans escalier, sans marchepied, et surtout — surtout — sans la moindre assistance du personnel (parce qu’il y a des limites à l'humanisme républicain, hein).



Objectif : balancer le sac, le faire passer au-dessus du rebord, et viser le fond. Problème : aucun escabeau, aucune plateforme, aucune pitié. Juste vos bras, vos jambes, et votre foi (en la gravité inversée). C’est l’Everest de la récupération. Une benne massive, haute comme un panier de basket NBA, et vide — évidemment, pour mieux accentuer l’effet "trou noir".




Femmes enceintes, personnes âgées, unijambistes : fuyez.



La déchèterie de Draguignan a fait un choix clair : l’épreuve d’élimination, c’est vous. Le muscle avant l’égalité. Les gravats avant les citoyens.


Alors, en attendant que la communauté d’agglomération ait une illumination logistique ou qu’un élu local ose lever le bras (sans se le déboîter), chers Dracénois, entraînez-vous. Faites des pompes. Mangez des protéines. Lavez vos sacs à la javel. Et surtout, n’oubliez pas : à Draguignan, ce n’est pas vous qui domptez les gravats… ce sont eux qui vous sélectionnent.



Suggestion non sollicitée :


Un simple escabeau ? Un mini quai ? Ou mieux : une benne à hauteur raisonnable ? Il y a de multiples solutions existantes qui contredisent les "Je m'en foutiste" et autres pseudo "Monsieur sécurité."


À défaut, l'agglo pourrait lancer une carte sportive de la déchèterie : 10 gravats lancés = 1 séance chez le kiné offerte.


En attendant, avis aux bricoleurs : échauffez-vous. Et si vos sacs vous résistent, consolez-vous.

À Draguignan, jeter ses gravats, c’est un acte civique… et un sport de combat.





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