APRES LA SEYNE, SAINT-TROPEZ : LES "SOUPÇONS" DE PRISES ILLEGALES D’INTERETS SE MULTIPLIENT DANS LE VAR
- transian citoyen
- 26 avr.
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Coup de tonnerre à La Seyne-sur-Mer : à moins d’un an des municipales, le fauteuil de maire de Nathalie Bicais tangue dangereusement. Poursuivie pour prise illégale d’intérêts dans deux affaires explosives, l’édile LR affronte la justice et une tempête politique sans précédent. Le tribunal correctionnel de Toulon a clos les débats le 24 avril dans un climat électrique. Verdict annoncé le 16 mai. Mais la sentence politique, elle, est peut-être déjà tombée dans l’opinion publique…

Permis de construire ou permis de se servir ?
Premier volet de ce feuilleton politico-judiciaire : un permis de construire accordé dans des délais records… pour un bien personnel. En 2021, un projet de rénovation passe comme une lettre à la poste sans même passer devant le conseil municipal. L’ombre de Christian Dupla, l’ex-mari de la maire et alors adjoint à l’urbanisme, plane sur cette affaire. Il s’est abstenu de signer le document, mais l'odeur de connivence flotte toujours au-dessus du chantier.
L’opposition crie à la magouille, le parquet s’étrangle, et l’opinion s’interroge : simple erreur administrative ou passe-droit en bande organisée ?
100 000 raisons de douter : un prêt, une embauche, un scandale
Deuxième salve : le recrutement très spécial d’un ami… qui avait accordé un prêt personnel de 100 000 euros à la maire. Le voici désormais propulsé directeur de cabinet. Coïncidence ou renvoi d’ascenseur en bonne et due forme ? Pour le parquet, le lien est limpide et toxique. Pour la défense, tout cela ne serait qu’un "procès d’intention" fondé sur une amitié mal interprétée.
Le directeur de cabinet est lui aussi sur le banc des accusés. Poursuivi pour recel, il dénonce une machination. Son avocate parle même de kompromat à la russe, en pleine Provence !
Un procès sous haute tension

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