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APRES LA SEYNE, SAINT-TROPEZ : LES "SOUPÇONS" DE PRISES ILLEGALES D’INTERETS SE MULTIPLIENT DANS LE VAR




Coup de tonnerre à La Seyne-sur-Mer : à moins d’un an des municipales, le fauteuil de maire de Nathalie Bicais tangue dangereusement. Poursuivie pour prise illégale d’intérêts dans deux affaires explosives, l’édile LR affronte la justice et une tempête politique sans précédent. Le tribunal correctionnel de Toulon a clos les débats le 24 avril dans un climat électrique. Verdict annoncé le 16 mai. Mais la sentence politique, elle, est peut-être déjà tombée dans l’opinion publique…



Permis de construire ou permis de se servir ?


Premier volet de ce feuilleton politico-judiciaire : un permis de construire accordé dans des délais records… pour un bien personnel. En 2021, un projet de rénovation passe comme une lettre à la poste sans même passer devant le conseil municipal. L’ombre de Christian Dupla, l’ex-mari de la maire et alors adjoint à l’urbanisme, plane sur cette affaire. Il s’est abstenu de signer le document, mais l'odeur de connivence flotte toujours au-dessus du chantier.

L’opposition crie à la magouille, le parquet s’étrangle, et l’opinion s’interroge : simple erreur administrative ou passe-droit en bande organisée ?


100 000 raisons de douter : un prêt, une embauche, un scandale


Deuxième salve : le recrutement très spécial d’un ami… qui avait accordé un prêt personnel de 100 000 euros à la maire. Le voici désormais propulsé directeur de cabinet. Coïncidence ou renvoi d’ascenseur en bonne et due forme ? Pour le parquet, le lien est limpide et toxique. Pour la défense, tout cela ne serait qu’un "procès d’intention" fondé sur une amitié mal interprétée.

Le directeur de cabinet est lui aussi sur le banc des accusés. Poursuivi pour recel, il dénonce une machination. Son avocate parle même de kompromat à la russe, en pleine Provence !


Un procès sous haute tension



Perquisitions, garde à vue de 34 heures, élus qui claquent la porte du conseil municipal… La vie politique seynoise s’est transformée en série Netflix. Nathalie Bicais, droite dans ses bottes, dénonce une « cabale politique » orchestrée par ses adversaires pour l’évincer du trône municipal. « Tout le monde aura compris ! » clame-t-elle devant les caméras.

Mais les juges, eux, n’ont pas ri. Le procureur a requis deux ans de prison avec sursis, 30 000 euros d’amende, cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate, et interdiction d’exercer une fonction publique. Une punition que l’élue juge « exorbitante ». Pour ses opposants, c’est juste le prix de la morale publique.


Un conseil municipal en zone de turbulences


Comme si cela ne suffisait pas, une autre élue de la majorité, Sandra Torres, vient d’être condamnée pour escroquerie. Ambiance… Le climat est devenu irrespirable à l’hôtel de ville. La majorité tangue, l’opposition flaire la curée, et les Seynois assistent médusés à ce naufrage en direct.


Verdict le 16 mai : justice ou séisme ?


Si la juge Arnouil suit les réquisitions, c’en est fini de Nathalie Bicais… du moins politiquement. Une exécution provisoire de la peine d’inéligibilité pourrait provoquer une vacance du pouvoir inédite à La Seyne. L’opposition rêve déjà de récupérer les clés de la mairie. Mais attention : dans ce bras de fer entre erreurs administratives et favoritisme masqué, c’est peut-être la démocratie locale elle-même qui est jugée.


Théâtre ou tragédie ?


À La Seyne, les rideaux ne sont pas encore tombés. Mais une chose est sûre : la scène politique locale n’a jamais été aussi sulfureuse. Le 16 mai, ce sera peut-être l’acte final pour une maire à la carrière jusque-là bien huilée… et aujourd’hui embourbée dans les sables mouvants de l’illégalité supposée.


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