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FÊTE DU LIVRE À CALLAS : QUAND LES LIVRES CROISENT LA RÉALITÉ

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Il y a parfois, dans la vie des villages comme dans celle des plumes, des coïncidences malheureuses. Dimanche 27 juillet, Callas célébrait les livres, les mots et la littérature sur la place Clemenceau. Une belle soirée d’été, des auteurs engagés, un public curieux mais discret, et une atmosphère que le soleil lui-même semblait avoir tamisée pour mieux faire parler les pages.


Dans un article récemment publié — et suspendu depuis — nous avons évoqué avec une certaine ironie l’absence apparente du maire, Daniel Maria. Il nous a semblé alors surprenant que le premier édile se tienne en retrait d’un événement culturel qu’il avait pourtant contribué à organiser. Ce que nous ignorions alors, c’est qu’au même moment, une urgence bien réelle occupait son attention et mobilisait son énergie.

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Depuis dimanche soir, l’eau du robinet est impropre à la consommation à Callas. Un incident technique sur les installations de la Société du Canal de Provence a nécessité une réponse immédiate. C’est donc dans l’urgence – et non dans l’indifférence – que le maire a passé sa soirée et sa nuit, organisant la distribution d’eau potable pour les habitants de la commune. Chaque jour depuis, près de 1 800 bouteilles sont distribuées à la population, dans un souci constant de protection et de réactivité.


Nous avons été informés de cette situation après publication. Il est clair que nos mots n’ont pas reflété la réalité du moment. Si le ton était littéraire, la cible était, elle, injuste. Nous tenons donc ici à corriger : non, le maire n’était pas absent. Il était simplement là où le devoir l’appelait, dans cette part invisible de la fonction où l’on agit sans ostentation, mais toujours pour l’intérêt général.


On dit souvent que la littérature cherche la vérité. Parfois, elle s’en éloigne — même involontairement. C’est aussi cela, écrire avec sincérité : reconnaître ses angles morts, rendre hommage aux faits, et remercier celles et ceux qui, souvent dans l’ombre, font vivre la solidarité au quotidien.


À Daniel Maria, à ses équipes, et aux Callassiens : respect, et merci pour cette leçon de réalité.

JPC


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