TRANS-EN-PROVENCE : ON RECHERCHE LA POLICE MUNICIPALE ?

Hier, vers 17 heures, la place de l’Hôtel de Ville à Trans-en-Provence offrait son plus beau visage. Les terrasses des cafés débordaient de clients, les rires et les discussions se mêlaient dans l’air tiède, et la vie semblait battre son plein, sans qu’aucun spectacle ni animation particulière ne soit programmé. Une parenthèse de quiétude et de convivialité, une carte postale parfaite de notre village.

Sauf que cette image a été ternie. Ternie par la présence d’une poignée de jeunes dont l’un, le visage dissimulé sous une cagoule noire, se pavanait ostensiblement devant un établissement déjà tristement connu des rubriques de faits divers. Insultes, gestes obscènes… une provocation bruyante lancée à la face de tous ceux qui passaient en voiture. Un signe de défiance d’autant plus troublant que, quelques jours plus tôt, la police nationale arrêtait deux mineurs et un majeur – fils de commerçant – pour cambriolage (lire ici).

Et pendant ce temps, où étaient-ils, nos policiers municipaux ? Leurs belles voitures étaient-elles en panne ? Étaient-ils en réunion ? Leur chien s’était-il enfui ? Mystère… Pourtant, leurs locaux se trouvent à quelques dizaines de mètres seulement de la place de l’Hôtel de Ville ! Et nous étions en plein jour, dans leurs horaires habituels. Car la police municipale, semble-t-il, préfère la lumière : elle craint la nuit.

Sauf lors des mariages, leur présence paraît s’être volatilisée. On ne les voit pas là où surgissent les problèmes. On ne les voit pas quand les incivilités se multiplient. On ne les voit pas quand un groupe de jeunes s’approprie bruyamment l’espace public en plein après-midi.

Ces absences répétées deviennent criantes. Et ce silence, celui de la police municipale, est assourdissant. Pendant ce temps, une bande de jeunes, l’air de rien, prend ses aises au cœur même du village.

Il est urgent que l’ordre et la sécurité redeviennent une priorité. Car la place de l’Hôtel de Ville n’est pas le terrain de jeu de quelques délinquants en devenir. C’est le cœur battant de notre commune, et il mérite le respect.

JPC