google.com, pub-4909484088466922, DIRECT, f08c47fec0942fa0
top of page

ALERTE SANTÉ À TRANS-EN-PROVENCE : DEUX CAS DE CHIKUNGUNYA DÉTECTES, LE MOUSTIQUE TIGRE FRAPPE A NOUVEAU !

ree

Sur les hauteurs de Trans-en-Provence, les allées sont calmes. Rien, à première vue, ne distingue le chemin de Cafon 2 d’un autre quartier résidentiel. Et pourtant, depuis quelques jours, un mot circule de bouche en bouche, presque chuchoté : chikungunya.


Deux cas ont été confirmés par l’Agence Régionale de Santé PACA. Deux personnes infectées sans avoir quitté le territoire. Des cas autochtones, comme disent les médecins. Autrement dit : le virus a trouvé ici son relais, transmis par le plus local des voyageurs — le moustique tigre.


Un moustique, 150 mètres de menace


Noir rayé de blanc, à peine visible sur la peau, le moustique tigre ne vole pas loin : cent cinquante mètres à peine autour de son lieu de naissance.Mais il suffit qu’il pique une personne infectée pour devenir vecteur du virus.C’est ce qu’on redoute désormais dans ce coin tranquille du Var : une chaîne de transmission locale.


“On ne veut pas céder à la panique, mais on reste sur nos gardes”, confie Claire, une habitante du quartier. “On a vidé les coupelles, mis des moustiquaires partout… Ce n’est pas grand-chose, mais on se dit que ça peut éviter le pire.”

Une traque méthodique

ree

Depuis la confirmation des cas, les équipes de l’EID Méditerranée, opérateur public de démoustication, ont déployé leurs combinaisons et leurs pulvérisateurs.Ils inspectent les jardins, scrutent les recoins des gouttières, les fonds de pots, les bâches de piscine.Chaque goutte d’eau stagnante devient une menace potentielle, chaque vase oublié une maternité à moustiques.

“Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est efficace”, explique un agent de terrain. “Détruire les gîtes larvaires, c’est la seule vraie arme que nous avons.”


Le virus, lui, attend


Car le chikungunya n’a rien d’une maladie anodine.Fièvre brutale, douleurs articulaires violentes, fatigue extrême : le virus cloue au lit, parfois pendant des semaines.Et si le malade se fait piquer pendant sa période de virémie, le cycle recommence.Un moustique infecté, un voisin piqué, et un nouveau foyer peut naître.

“C’est comme une étincelle dans la garrigue : tant que tout n’est pas éteint, le feu peut reprendre”, résume sobrement un responsable de l’ARS.


L’automne sous surveillance



ree

Ironie du calendrier, la foire d’automne de Trans-en-Provence bat son plein à quelques centaines de mètres de la zone concernée.Sous les guirlandes lumineuses, les visiteurs évoquent plus volontiers la météo que la maladie.Mais en coulisses, les autorités sanitaires restent en alerte.

“Le but, c’est de casser la chaîne de transmission avant qu’elle ne s’installe. Nous ne sommes pas dans une situation d’épidémie, mais il faut rester vigilants”, souligne l’ARS dans un communiqué.


Une responsabilité partagée


Car la lutte ne se gagne pas dans les laboratoires, mais dans les jardins.Un seau plein d’eau, une gouttière bouchée, un jouet d’enfant oublié… et la prolifération recommence.

Le moustique tigre est une créature domestique, un squatteur discret de nos espaces de vie.L’ARS le répète : pas d’eau stagnante, pas de moustique.Et sans moustique, pas de virus.

Sous la lumière dorée de novembre, Trans-en-Provence semble paisible.Mais au ras du sol, dans les herbes tièdes et les fonds de pots, la bataille continue, invisible.Et c’est une bataille que chacun, à sa manière, doit mener.

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
bottom of page

Divulgation d'affiliation : En tant que Partenaire Amazon, nous réalisons un bénéfice sur les achats remplissant les conditions requises. Les liens vers Amazon présents sur ce site sont des liens d'affiliation.

En tant que Partenaire Amazon, je réalise un bénéfice sur les achats remplissant les conditions requises.